Scénarisez votre projet immo
Chez les promoteurs, bailleurs et tous les acteurs de la construction, les grandes étapes d’un programme immobilier sont bien connues. Pourtant, la communication qui les accompagne reste, elle, trop souvent fractionnée, cloisonnée, éclatée — voire improvisée. Une agence pour le premier dossier, une autre pour la commercialisation ou la relation avec les futurs utilisateurs / résidents, un freelance pour les réseaux sociaux, un cabinet RP pour la première pierre… Résultat : un budget mal maîtrisé, beaucoup de temps perdu, et un sérieux manque de cohérence dans le discours.
Chez badoumba !, on connaît l’histoire par cœur — pour l’avoir vécue de l’intérieur. Parlons-en.
Les lillois reconnaîtront la référence.
Dans un monde idéal en images de synthèse, un projet immobilier suivrait son plan initial. Mais entre les aléas politiques, les imprévus techniques, les recours, les retards et les arbitrages budgétaires, les perspectives vieillissent parfois assez mal.
Un récit solide face aux aléas du réel
Il est essentiel de poser un cadre narratif dès le départ, dans le dossier de concours ou d’appel à projet. Un récit cohérent, aligné avec les ambitions du programme, capable d’évoluer sans se contredire. Il ne s’agit pas de figer les choses — au contraire. Mais d’ancrer la communication dans une stratégie claire, pour pouvoir l’ajuster en restant lisible, crédible, pertinent.
Ce récit, on le construit autour de quelques axes forts (choisis selon les enjeux du projet), avec des messages adaptés aux différentes cibles — collectivités, investisseurs, futurs clients ou utilisateurs et partenaires — et des preuves concrètes pour les illustrer. On ne “brode” pas une belle histoire, on aligne une vision, un ton, des contenus. Car la communication n’est pas un simple vernis : elle est outil d’influence, de médiation, de commercialisation, d’adhésion. Un bon storytelling ne protège pas des imprévus. Il permet d’y faire face sans perdre le fil.
La cohérence ne s’improvise pas. Le budget non plus.
Penser la communication dans la durée, c’est aussi une manière d’optimiser les moyens, d’éviter l’improvisation permanente, et de maintenir une vraie continuité dans le récit.
Pour cela, il est nécessaire de tracer une timeline réaliste, d’y intégrer les objectifs (institutionnels, politiques, commerciaux…), les moments clés et les canaux pertinents. Les étapes clés du programme doivent aider à atteindre ses objectifs, devenir des opportunités — à condition de ne pas les traiter comme des passages obligés.
Ce travail en amont permet de clarifier les ressources, d’anticiper les besoins, et estimer une enveloppe cohérente pour tenir pendant toute la durée du programme.
Un pilote, une vision, un cap, une péninsule.
Vient alors la question de l’organisation. Qui pilote quoi ? Deux voies sont possibles : mobiliser des ressources en interne — si les compétences, le temps et la coordination sont là. Ou bien confier la mission à un interlocuteur unique, capable de suivre le projet dans la durée, de le traduire en stratégie, en contenus, en dispositifs.
Un partenaire externe n’est pas une variable d’ajustement. Bien intégré au sein de l’équipe projet, dès la phase de montage, il devient un acteur clé de la réussite du projet, un relais fiable, un médiateur le cas échéant — et surtout, un garant de la cohérence entre les intentions de départ et ce qui est réellement perçu.
La bonne organisation, c’est celle qui permet de rester fidèle au récit et de tenir son budget.